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Difficultés de l’exercice salarié : l’Ordre alerté

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KINES DES HUS EN VOIE D’EXTINCTION

Les kinésithérapeutes des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) s’inquiètent pour leur avenir.

En effet, au mois de septembre notre effectif sera amputé de 30% avec des départs différés sur la période des congés estivaux.

Avec un salaire d’embauche de 1426 euros net, la fonction publique hospitalière n’est pas attractive :

  • En cause d’une part, la non reconnaissance des 5 années d’études post-bac, reconnues actuellement Bac+3 ;
  • D’autre part, la non reconnaissance de nos compétences et de nos responsabilités en tant que professionnels de santé.

En sous-effectif, nous avons de plus en plus de mal à assurer nos fonctions d’encadrement des étudiants kinés et à assurer le suivi quotidien des patients au profil de plus en plus complexe.

Nous nous retrouvons face à la nécessité de prioriser la prise en charge :

Moins de kinés = Moins de rééducation = Durée moyenne de séjour en hausse

Ces problématiques empêchent l’attractivité mais aussi la fidélisation des agents actuellement présents sur les HUS.

Des solutions existent et sont mises en place dans d’autres CHU de France, comme par exemple :

  • Embauche à l’échelon 6 à Nice et à Colmar : un kinésithérapeute titulaire aux HUS atteint cet échelon après 15 années de service…
  • Prime d’engagement de 9000 euros, doublée à 18 000 euros pour l’hôpital de Besançon, répartie sur 3 ans ;
  • Primes mensuelles de service, jusqu’à 500 euros, pour les kinésithérapeutes en poste à Tours.

C’est dans ces conditions que les masseurs-kinésithérapeutes du Nouvel Hôpital Civil soutiendront la grève du jeudi 5 juillet 2018.

SOS, SAUVONS LA KINÉSITHÉRAPIE HOSPITALIÈRE !