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Interview de Jocelyne Rolland, la kinésithérapie et le cancer du sein

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Depuis maintenant plusieurs années, le mois d’octobre est dédié à la lutte contre le cancer du sein qui est le plus fréquent en France et représente la première cause de décès chez la femme atteinte de cancer.

Renommé Octobre Rose, l’objectif est de promouvoir la campagne de dépistage national organisée par l’Institut national du cancer avec le soutien du ministère de la Santé et de la Prévention. Comme chaque année au mois d’octobre, ce dépistage est pris en charge par l’Assurance Maladie à 100%. En effet, se faire dépister, c’est adopter les bons réflexes. Un cancer du sein détecté tôt est guéri dans 90% des cas. Le dépistage pour ce cancer doit se faire tous les 2 ans, dès 50 ans. Il est également recommandé d’effectuer un suivi gynécologique par un professionnel de santé dès 25 ans une fois par an.

La kinésithérapie occupe une place centrale dans l’accompagnement, le suivi et l’éducation de la patiente pendant et/ou après une chirurgie. Celle-ci vise à réduire les douleurs, traiter les complications veineuses et/ou lymphatiques (lymphocèle, lymphœdème), retrouver de la mobilité, adopter les bonnes positions. Plus globalement, le kinésithérapeute aide à améliorer le bien-être général de la patiente et à reprendre une activité physique.

Pour en savoir plus sur la prise en charge par un kinésithérapeute d’une patiente atteinte du cancer du sein, nous avons posé quelques questions à Jocelyne Rolland, marraine du Réseau des Kinésithérapeutes du Sein.