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Nicolas Pinsault, vice-président du Conseil national reçoit les insignes de chevalier dans l’ordre des Palmes académiques

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Le 21 juin 2023, Nicolas Pinsault, vice-président du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes et professeur des universités à l’Université Grenoble Alpes s’est vu remettre par Christine Ammirati, chargée de mission « accompagnement de l’universitarisation des professions de santé, nommée par le ministère de la Santé et de la Prévention et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les insignes de chevalier dans l’ordre des Palmes académiques.

Avant de lui remettre ses insignes, Christine Ammirati a souligné combien « cette décoration est symbolique : elle est la reconnaissance pleine et entière de la place des filières non médicales au sein de l’université. Le parcours de Nicolas Pinsault prouve la valeur des recherches et de l’enseignement en complément du soin. Son regard transdisciplinaire favorise l’amélioration des pratiques de soin. ».

Elle a tenu à rappeler son investissement depuis de nombreuses années en faveur du service public d’enseignement et de soin. En effet, Nicolas Pinsault a fait partie de la première promotion recrutée par voie universitaire à Grenoble à la suite de sa participation à la rédaction des textes rénovant la formation des kinésithérapeutes. Il est également le premier kinésithérapeute « maître de conférences des universités » recruté dans une Unité de formation et de recherche (UFR) de médecine en France, dans un contexte où l’universitarisation des professions de santé se met en place. Par ailleurs, il est responsable de l’équipe ThEMAS du laboratoire TIMC UMR 5525 – Unité Mixte de Recherche commune à 4 établissements dont le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) – où il met à profit son expérience de chercheur pour accompagner les kinésithérapeutes dans leur projet doctoral.

Au sein de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, vice-président du Conseil national depuis 2021, Nicolas Pinsault a poursuivi son engagement en faveur de la recherche en kinésithérapeute, notamment en s’investissant dans l’appel à projet de recherche, qui permet de soutenir le développement de la recherche scientifique en kinésithérapie.

Christine Ammirati a ensuite remis les insignes de chevalier dans l’ordre des Palmes académiques à Nicolas Pinsault qui a pu faire part de sa fierté de recevoir cette distinction : « La recherche d’une amélioration de la qualité des soins de rééducation et la réduction des risques associés m’ont amené à réfléchir sur la place de ce type de soin dans notre système de santé. C’est un très grand honneur de recevoir cette distinction ».

Cette cérémonie a eu lieu sous les regards notamment des conseillers d’Etat de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, de Jonathon Kruger, directeur général de la World Physiotherapy, de Jean Debeaupuis, inspecteur général et ancien directeur général de la DGOS (Direction générale de l’offre de soin), du professeur Jean-Marc Ayoubi, de Stéphane Le Bouler, secrétaire général du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, des conseillers nationaux de l’Ordre, des présidents de syndicats, du président du collège de la masso-kinésithérapie et des représentants des étudiants en kinésithérapie, de Samir Khalfaoui, conseiller du pôle santé de la MIVILUDES (Mission interministérielle de Vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), de Sidy Ousmane A Dieye,  chef des programmes et du développement de la World Physiotherapy et de Georges Nasr, secrétaire général de l’association médicale franco-libanaise.

Pascale Mathieu a, à l’occasion de cette remise de décoration, remercié Nicolas Pinsault pour son engagement au service de la profession : « Ses travaux sur l’esprit critique l’ont naturellement rapproché de Jean-François Dumas, secrétaire général et les avis de l’Ordre contre les dérives thérapeutiques se sont appuyés sur ses travaux de recherche. Au-delà de ses qualités académiques, il a su embrasser la plénitude des missions ordinales et a travaillé au sein de l’Ordre à l’évolution de la profession qui ne peut se faire sans une formation universitaire et un accès à la recherche. Je suis très fière de travailler à ses côtés, et heureuse de m’appuyer sur ses compétences pour défendre certains de nos dossiers. »